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Massage des pieds Dans la pratique, l'ostéopathie sera bénéfique dans la recherche pointilleuse de manque de mobilité dans chaque articulation, et la thérapie manuelle appliquée qui vient redonner de la mobilité et un gain d'amplitude articulaire. Certaines zones sont beaucoup sollicitées chez le traileur, dont certaines qui manquent d'attention. Une zone en particulier est oubliée, est représente quand même la base de ce sport et de nos activités quotidiennes. LES PIEDS, serviront d'exemple dans cet article. Ce que vous faîtes déjà très bien : Choisir de bonnes chaussures et de bonnes chaussettes : en vous intéressant au drop, à l'épaisseur de la semelle, à son amorti, à sa largeur, à sa légèreté, et à d'éventuelles plaques de carbone, pour s'envoler, à ce qu'il paraît... (et si tout ça n'était pas le plus important ?) Ce que vous ne faites pas assez : Travailler les muscles intrinsèques du pied. (Parlez en à votre kiné et votre podologue ils seront de bons conseils! Nous pouvons également échanger sur ce sujet.) Chouchouter vos pieds : Hygiène (pédicure-podologue) ou soit même (se couper les ongles de pieds pour éviter de les perdre..., éviter les infections d'ongles incarnés, éliminer les peaux mortes, nettoyer et surveiller l'apparition d'ampoules. (J'en ai vu des pieds ampoulés en tant que bénévole avec l'ESO en 2023 ! vous êtes littéralement les "fous" de cette diagonale). Se masser les pieds (auto massage, balle de massage). Se faire masser les pieds. Voir son kiné ou son ostéopathe pour travailler la mobilité des nombreuses articulations du pied ! Sans oublier les chevilles. Le schéma d'adaptation (par là j'entend, mise en place de tensions musculaires) va débuter de là. C'est votre principal outil de travail. Il faut que vous soyez aux petit soins avec vos pieds. Lors de mes consultations d'ostéopathie avec les sportifs c'est une zone systématiquement investiguée. L'intérêt de la séance sera d'éliminer les tensions musculaires intrinsèques du pied et des structures périphériques. Par de la mobilisation, du massage, et des techniques d'énergie musculaire (contracté-relâché). Nous avons pris l'exemple du pied, cependant il sera impératif d'évaluer et de traiter la mobilité des autres zones sollicitées supérieurement, les autres structures des membres inférieurs, le bassin, le rachis... On prendra toujours en compte la globalité. J'insiste sur la complémentarité des différents spécialistes lors d'une prise en charge post blessure ou préventive. Ayez un médecin, un kinésithérapeute, un coach, un ostéopathe... qui vous accompagnent. Je reste disponible pour en discuter, en consultation et même en dehors des consultations. Je serais ravie d'échanger avec vous sur votre préparation au Grand Raid 2025, si vous y participer ! Amélie - Ostéopathe au Tampon, 97430

La belle affiche officielle du Grand Raid 2025, illustrée par Damien Clavé. GRAND RAID 2025, on remet ça ? Eh non... Je ne serais pas bénévole cette année sur la course. Cependant j'entend dans l'oreillette que des jeunes étudiants de mon école (l'ESO Paris) sont de retours pour prendre soins de vous sur les posts de ravitaillements. Je suis ravie de savoir que ce partenariat perdure. Vous pourrez compter sur leur sérieux et leurs connaissances pour vous soulager et vous apporter du soutient pendant la course. Je met de mon côté en place un tarif spécial pour les coureurs du Grand Raid. Vous avez droit à un tarif unique pour toutes consultations au cabinet et même à domicile (hôtel, airbnb inclus). Ostéopathie et Massage Sportif. Avant la course, pour relâcher les tensions musculaires et articulaires, faire un dernier point, évaluer une douleur avant de s'engager sur la ligne de départ, pour démarrer sereinement sa course. Après la course, pour optimiser la récupération en éliminant les tensions musculaires et évaluer les douleurs apparues pendant la course et persistantes après la course. Il est important de bien s'entourer lorsqu'on s'engage dans ce genre d'évènement. Il est important d'être bien accompagné lors d'une préparation intensive à un effort de cet ampleur. Les kinésithérapeutes, les coachs, les préparateurs physiques et mentaux, les nutritionnistes et diététiciens, les podologues, les médecins du sports, les ostéopathes... passionnés de sport peuvent être des éléments importants. N'hésitez pas à nous contacter ! Je me tiens à votre disposition pour échanger, et vous souhaite une bonne préparation pour octobre 2025 ! A bientôt dans les sentiers ! Amélie Sautron - Ostéopathe Sport Tampon

En 2023 j'ai eu l'opportunité d'être ostéopathe bénévole sur le Grand Raid à la Réunion. J'y suis allée avec des étudiants de mon ancienne école d'ostéopathie l'ESO Paris, où j'exerçais en qualité d'assistante d'enseignant. En tant qu'étudiante et présidente de l'association sportive de l'école, cette idée de stage sportif sur mon île me trottait dans la tête depuis 2 bonnes années. Faire découvrir mon île, participer à un évènement majeur, et exercer ma profession sur mon caillou. Un triplé très satisfaisant. Après avoir contacté le directeur du dispositif médical du Grand Raid en 2023 et étudié les possibilité, j'ai proposé cette opportunité à la Directrice de l'école et au Directeur adjoint de l'ESO, qui ont validé l'idée et ont permit à 4 étudiants de voyager sur l'Ile de la Réunion et d'être au côté des traileurs fous de la Diagonale ! Je remercie l'ancien coordinateur, d'avoir accepté une première fois ce partenariat entre l'ESO Paris et le Grand Raid 2023. Cet évènement a été très enrichissant. D'une part pour la pratique ostéopathique de terrain, qui est complètement différente de celle en cabinet. Le temps imparti n'est pas le même, la demande n'est pas la même, les douleurs sont encore plus subjectives. Puis pour l'ambiance générale de cette course complètement dingue. Les coureurs sont de vrais champions. Tous. Finishers ou non. Elites ou amateurs. Le trail, l'ultra trail sont vraiment des courses incroyables où notre seul adversaire est soi même. Cela demande un grand effort physique mais beaucoup de force mentale. Le traileur peut être suivi en ostéopathie comme tout sportif durant sa saison. Que ce soit en préparation ou en récupération, avec ou sans douleurs, les traitements permettront toujours d'améliorer le relâchement tissulaire et donc la mobilité, les amplitudes articulaires et le bien être général. Les conseils sur l'hygiène de vie, et les recommandations de l'ostéopathe sont également des points clés de ce temps passé en consultation.

(Photo d'un moustique) - Chikungunya et douleurs articulaires, ostéopathie. 🦟 CHIKUNGUNYA & DOULEURS ARTICULAIRES : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR. Depuis quelques semaines, je reçois plusieurs retours de patients souffrant de douleurs persistantes après avoir contracté le chikungunya, non diminuées, voir accentuées. Face à cette situation, j'ai fais mes petites recherches 🔎 📑 Peut-on soulager ces douleurs en ostéopathie ? Pour être honnête : je ne pense pas. 🦠 Le chikungunya est une infection virale qui peut laisser des séquelles articulaires plusieurs mois après l'infection. Pourquoi ? • Parce que le virus (ou son ARN) peut persister dans les articulations 💪🏾 • Parce qu'il déclenche une inflammation chronique, souvent entretenue par une réaction immunitaire déséquilibrée. Des traitements médicamenteux ont été testés, et des retours sur plusieurs semaines en physiothérapie(kiné), ont été fournis. 📈 D'après les données scientifiques et de santé. Le traitement le plus efficace, à l'heure actuelle, est médicale et symptomatique. Je ne citerais aucun moyen pharmaceutique ici. Cependant je vous invite à essayer des méthodes naturelles anti inflammatoires (Curcuma, Gingembre, Oméga 3, Thé vert.). Également, je vous invite à conserver une activité physique régulière dans la semaine. 🏃🏾‍♀️ Si vous êtes dans ce cas : ne restez pas seul(e). ✉️ Et moi, je reste dispo si vous avez besoin d'être orienté(e), ou simplement de poser vos questions. Prenez soin de vous! Amélie - Ostéopathe au Tampon (97430)

Lors du championnat Oversea Throwdown 2024 , j'ai eu l'honneur de travailler en tant qu'ostéopathe aux côtés d'une équipe de kinésithérapeutes sur le terrain. En compétition l'ostéopathie et la kinésithérapie partagent une approche manuelle et personnalisée pour améliorer la mobilité et soulager les douleurs des athlètes afin de leur offrir un soutien complet en optimisant leurs performances et leur récupération. Ambiance : Le Crossfit est en premier lieu un sport de dépassement de soi. Les entraînements sont réalisés en groupe. De ce que je vois sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'entraides et d'encouragements de la part des camarades et des coachs. C'est exactement ce qu'il s'est passé sur la compétition. Que vous soyez dans la même catégorie ou non, concurrents ou pas, vous vous encouragez ! C'est très beau. J'ai adoré voir ça. Un DJ et un speaker ont animé la compétition, avec des musiques locales mais également internationales, de quoi motiver les différents athlètes provenant de pays européens pour certains. Pratique : Sous adrénaline et dans l'ambiance, un athlète ne perçoit pas les douleurs comme il pourrait les percevoir en temps normal. En tant que soigneur (ostéopathes, kinésithérapeutes ou autres) nous devons être prudents, comme au cabinet. Il est important d'évaluer les signes décrits, la douleur et la mobilité des structures. Nous devons être capables de repérer des drapeaux rouges (suspicion d'atteintes) et transmettre au patient la conduite à tenir. Les athlètes nous ont remercier d'avoir été présents sur l'évènement ! C'était une première. Nos soins leur ont fait beaucoup de bien. Et nous y avons pris beaucoup de plaisir ! Je remercie infiniment les kinésithérapeutes avec qui j'ai collaboré de m'avoir donner l'opportunité de participer à cet évènement. C'est une superbe idée de travailler en équipe sur les différents rassemblements sportifs majeurs de la Réunion, et de valoriser nos professions. Chers athlètes, vous êtes pour la plupart aujourd'hui conscients que la récupération n'est pas une étape à oublier pendant les entraînements et après les entraînements. L'ostéopathie, telle que je la pratique en tenant compte des connaissances actuelles, permet un relâchement des tensions musculaires par le biais de techniques de relâchement myofascial et de mobilisation articulaire. Cela favorise également une meilleure circulation , ce qui aide à évacuer les toxines accumulées pendant l'effort. Ces mobilisations articulaires et relâchements des tissus permettront de corriger le manque de mobilité sur certaines zones restreintes qui ont été soumises à des micro traumatismes pendant la compétition. Enfin, tout ceci permet une détente globale , qui aide à diminuer le stress et améliorer la qualité du repos, essentielle pour une récupération complète. Réservez votre séance de récupération "Sportif - Massage de récupération". Retour sur la compétition en vidéo.

La thérapie par ventouses sèches (ou dry cupping therapy ) est une technique issue des médecines traditionnelles orientales, notamment de la médecine chinoise et du Moyen-Orient, qui a récemment gagné en popularité dans les pratiques complémentaires de soins. Contrairement à la cupping thérapie humide (qui implique des incisions pour extraire du sang), la méthode sèche utilise exclusivement l’effet de succion pour créer un vide dans les ventouses, appliquées directement sur la peau. Pose de ventouses sèches Le principe de fonctionnement La méthode repose sur l’application de ventouses, généralement en verre, plastique ou silicone, qui adhèrent à la peau par un effet de vide . Ce vide est créé de deux manières : Manuellement  : Par compression des ventouses en silicone. Par chaleur  : Une flamme chauffe l’intérieur de la ventouse en verre, consommant ainsi l’oxygène et créant un vide lorsqu’elle est placée sur la peau. L’effet de succion entraînerait : Une stimulation de la circulation sanguine et lymphatique  dans la zone ciblée. Un effet décompressif  sur les tissus mous, les fascias et les muscles. Une relaxation myofasciale , facilitant la libération des tensions musculaires. Objectifs et bénéfices cliniques Les effets recherchés par la cupping thérapie sèche incluent : Soulagement de la douleur  : notamment dans les douleurs musculo-squelettiques, lombalgies chroniques, cervicalgies ou tendinopathies. Réduction des tensions musculaires  : en décomprimant les tissus contractés. Amélioration de la mobilité articulaire  : en relâchant les adhérences myofasciales. Effet anti-inflammatoire  potentiel, grâce à l’amélioration locale de la circulation sanguine. Amélioration de la récupération sportive  : elle est utilisée en complément pour les sportifs après un effort intense afin d’éliminer les toxines et réduire les courbatures. Pratique et précautions La thérapie par ventouses sèches est généralement sans risque lorsqu’elle est réalisée par un professionnel de santé formé. Cependant, certaines précautions doivent être prises : Contre-indications  : plaies ouvertes, troubles de la coagulation, varices, brûlures cutanées, grossesse (zones à risque). Effets secondaires  : apparition d’ ecchymoses  circulaires temporaires dues à la succion. Celles-ci ne sont pas douloureuses et disparaissent en quelques jours. Que dit la science ? De nombreuses études récentes, randomisées et contrôlées, commencent à étudier les bénéfices de cette thérapie. Cependant, la plupart d'entre elles montrent des effets à court terme , voir même aucune différence significative entre des groupes "traitement factice / sans traitement" et les groupes traités par cupping therapy. H. Cramer , P. Klose , M. Teut , G. Rotter , M. Ortiz , D. Anheyer , K. Linde , B. Brinkhaus , Cupping for patients with chronic pain: a systematic review and metaanalysis, Journal of Pain (2020) doi:  https://doi.org/10.1016/j.jpain.2020.01.002 H. Cramer , P. Klose , M. Teut , G. Rotter , M. Ortiz , D. Anheyer , K. Linde , B. Brinkhaus , Cupping for patients with chronic pain: a systematic review and metaanalysis, Journal of Pain (2020) doi:  https://doi.org/10.1016/j.jpain.2020.01.002 Wet Cupping-Traditional Hijamah Technique versus Asian Cupping Technique in Chronic Low Back Pain Patients: A Pilot Randomized Clinical Trial Sulaiman M Al-Eidi   1 ,  Ashry Gad Mohamed   2 ,  Raid A Abutalib   3 ,  Abdullah M AlBedah   4 ,  Mohamed K M Khalil   5 https://doi.org/10.1016/j.jams.2019.04.005 [...] L'avis de votre ostéopathe Il n'existe pas encore suffisamment d'études avec des résultats significatifs pour prouver l'efficacité de cette thérapie. Cependant, pour l'avoir déjà expérimentée personnellement en récupération sportive et en rééducation fonctionnelle d'un syndrome de la bandelette, j'ose croire qu'elle peut apporter quelques bénéfices, à condition qu'elle soit associée à une mobilisation . Si l'on redéfinit le fascia* en gardant à l'esprit la continuité entre les fascias superficiels et profonds — des couches proches de la peau jusqu'à celles situées près des muscles et de leurs cellules —, l'effet de succion agirait en fixant les couches superficielles, permettant aux couches inférieures de glisser différemment , comme un décollement . Si vous souhaitez essayer cette thérapie rapprochez vous d'un professionnel formé, mais surtout expérimenté , qui saura vous expliquer correctement sa pose et pourquoi il le fait. * Les fascias sont des membranes fines et résistantes, comme une toile d'araignée, qui enveloppent et relient toutes les structures du corps (muscles, os, organes, nerfs). Ils assurent le maintien, la protection et la communication entre ces éléments, permettant au corps de bouger de façon harmonieuse. Parfois, les fascias se tendent ou s'adhèrent, ce qui peut causer des douleurs ou limiter les mouvements. Leur traitement est essentiel pour retrouver un équilibre et une fluidité corporelle.

La croissance est une période clé dans la vie des enfants et des adolescents, marquée par de nombreuses transformations physiques et physiologiques. Ces changements rapides peuvent parfois engendrer des douleurs ou des pathologies spécifiques, notamment chez les jeunes sportifs dont les activités sollicitent intensément le corps. Dans cet article, sont décrites les pathologies de croissance les plus courantes, leurs signes cliniques , les facteurs qui les favorisent et les traitements adaptés . Cet éclairage permet de mieux comprendre ces troubles et de proposer des solutions pour accompagner les jeunes dans cette phase cruciale de leur développement. Maladie d’Osgood-Schlatter Signes cliniques  : Douleur localisée sous la rotule, au niveau de la tubérosité tibiale. Gonflement, sensibilité à la palpation. Douleurs exacerbées par la course, le saut ou la montée d’escaliers. Facteurs favorisants  : Activité sportive intense (football, basket, danse). Croissance rapide et déséquilibre musculaire (quadriceps). Traitements  : Repos ou réduction des activités sportives. Glace pour réduire l’inflammation. Étirements et renforcement musculaire adaptés (quadriceps, ischio-jambiers). Orthèses si nécessaire (bande rotulienne). Maladie de Sever Signes cliniques  : Douleur à l’arrière du talon, aggravée par la marche ou les activités sportives. Sensibilité à la pression sur l’apophyse calcanéenne. Facteurs favorisants  : Activités sollicitant fortement les talons (course, sauts). Port de chaussures inadéquates ou pieds plats. Traitements  : Repos relatif, modification des entraînements. Glace et anti-inflammatoires si nécessaire. Semelles orthopédiques ou talonnettes amortissantes. Étirements du triceps sural (mollet) et renforcement des muscles du pied. Scoliose idiopathique Signes cliniques  : Asymétrie des épaules, des hanches ou des côtes. Boiterie ou douleurs dorsales dans certains cas. Déformation visible au test de flexion avant (gibbosité). Facteurs favorisants  : Prédisposition génétique. Croissance rapide à l’adolescence. Traitements  : Surveillance régulière pour scolioses modérées. Physiothérapie pour améliorer le tonus musculaire. Corset orthopédique dans les cas évolutifs. Chirurgie pour scolioses sévères. Epiphysiolyse de la tête fémorale Signes cliniques  : Douleur à l’aine, au genou ou à la cuisse. Boiterie et limitation des mouvements de la hanche (rotation interne). Facteurs favorisants  : Surpoids ou obésité. Croissance rapide. Traitements  : Réduction de l’appui (béquilles). Chirurgie pour stabiliser la tête fémorale (vis d’ostéosynthèse). Maladie de Scheuermann Signes cliniques  : Douleurs dorsales chroniques. Cyphose thoracique rigide, visible. Raideur et perte de mobilité. Facteurs favorisants  : Croissance rapide. Mauvaise posture prolongée. Traitements  : Physiothérapie pour améliorer la posture et renforcer les muscles paravertébraux. Port éventuel d’un corset correcteur. Chirurgie dans les formes sévères et douloureuses. Tendinite de croissance (rotulienne ou achilléenne) Signes cliniques  : Douleur le long du tendon, exacerbée par l’effort. Gonflement et sensibilité locale. Facteurs favorisants  : Sauts répétés, sollicitations excessives (volley-ball, basketball). Raideur musculaire (quadriceps, mollet). Traitements  : Repos relatif et adaptation des entraînements. Étirements progressifs et renforcement musculaire. Application locale de glace. Apophysite de traction Signes cliniques  : Douleurs localisées aux insertions tendineuses (hanche, épaule). Sensibilité accrue à la palpation et à l’effort. Facteurs favorisants  : Sports impliquant des mouvements de lancer ou de pivot (handball, tennis). Croissance rapide et déséquilibre musculaire. Traitements  : Réduction ou arrêt temporaire des activités sportives. Physiothérapie pour renforcer les groupes musculaires concernés. L'ostéopathie est une approche douce et efficace pour accompagner les jeunes en période de croissance. En agissant sur les restrictions de mobilité et en rééquilibrant les tensions musculaires et articulaires, elle contribue à réduire les douleurs, à prévenir certaines pathologies et à optimiser les performances chez les jeunes sportifs. Que ce soit en complément des traitements médicaux et para médicaux (kinésithérapie, podologie, matériels) ou en prévention, une prise en charge ostéopathique adaptée permet d'assurer un développement harmonieux et une pratique sportive en toute sérénité.

Définition : Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale (SBIT) est une pathologie d’hyperutilisation qui affecte principalement les coureurs, cyclistes et autres athlètes pratiquant des sports nécessitant des mouvements répétitifs du genou. Il est caractérisé par une douleur latérale du genou, causée par le frottement ou l’impaction de la bandelette ilio-tibiale sur le condyle fémoral latéral. Vous le connaissez sûrement plus sous le nom de " syndrome de l'essuie glace " ! Épidémiologie : Le SBIT représente environ 12 % des blessures liées à la course, ce qui en fait la deuxième cause la plus fréquente de douleur au genou chez les coureurs, après le syndrome fémoro-patellaire​ Circonstances de survenue / Mécanisme : Autrefois attribuée à un frottement excessif, la douleur est aujourd’hui expliquée par une compression de la bandelette ilio-tibiale contre le condyle fémoral latéral lors de la flexion du genou entre 20° et 30°. Les facteurs contribuant comprennent :  des déséquilibres musculaires (faiblesse des abducteurs de la hanche) des altérations biomécaniques (augmentation de l’angle d’adduction de la hanche)  des erreurs d’entraînement (augmentation rapide du volume d’entraînement ou terrain inapproprié)​ Signes cliniques : Douleur latérale aiguë ou brûlante au niveau du genou. Exacerbation de la douleur pendant l’activité physique, notamment la course en descente ou sur des surfaces inclinées. Sensibilité locale à la palpation sur le condyle fémoral latéral. Facteurs de risque : Faiblesse des muscles fessiers. Diminution de la flexion du genou lors de l’impact au sol. Hyperpronation du pied. Utilisation de chaussures inadéquates. Diagnostic : Le diagnostic est principalement clinique. Les examens d'imagerie, comme l'IRM, peuvent être utilisés pour exclure d'autres pathologies et visualiser des signes d’inflammation locale​ Traitement et rééducation : Les traitements sont principalement conservateurs : Repos et modification de l’activité. Renforcement musculaire  ciblant les abducteurs de la hanche. Thérapie manuelle et physiothérapie , incluant des exercices d’étirement et des techniques de relâchement myofascial. Avec un renforcement des muscules fessiers, TFL, ischios jambiers et quadriceps la kinésithérapie de corriger les déséquilibres musculaires. L'ostéopathie permettra quant à elle de mobiliser un maximum les articulations de la cheville, du genou, du bassin afin de relâcher les tensions myofasciales. Un bilan de posturologie chez un Podologue-Posturologue permettra également de vérifier si des facteurs sous jacents préexistent afin de les corriger. Thérapies adjuvantes  telles que la thérapie par ondes de choc extracorporelles (ESWT). Rééducation biomécanique  : correction des schémas de course et ajustement du matériel (chaussures)​ --> Analyse de foulée. Pronostic : Avec une prise en charge adéquate, la plupart des patients récupèrent en six à huit semaines. Cependant, environ 44 % des athlètes présentent une récidive s'ils ne corrigent pas les facteurs de risque sous-jacents​ Références : Sanchez-Alvarado, A., Bokil, C., Cassel, M., & Engel, T. Effects of conservative treatment strategies for iliotibial band syndrome on pain and function in runners: a systematic review . Frontiers in Sports Medicine, 2024 ​ Frontiers . Radiopaedia.org . Iliotibial band syndrome: Radiological features and clinical relevance , 2023 Radiopaedia

Fiche physiopathologie. Comprendre la tendinopathie d'Achille. Définition  : La tendinopathie d'Achille est un terme englobant des douleurs et des altérations du tendon d'Achille, qui se manifestent par une dégénérescence plutôt qu'une inflammation , contrairement à ce que suggère le terme « tendinite ». Circonstances de survenue  : Efforts répétés  : La pathologie survient souvent après un effort inhabituel sur un tendon peu entraîné. Cela est fréquent chez les coureurs, surtout lors d' une reprise d'activité ou d'un entraînement intense sans échauffement adéquat. Inactivité  : La sédentarité et le vieillissement fragilisent la structure du tendon, augmentant le risque de blessure. Facteurs favorisants  : Un entraînement inapproprié ou un surmenage. La technique de course et l’équipement (comme les chaussures). Des déséquilibres musculaires ou des anomalies de la biomécanique. Aspects controversés  : Le terme "tendinite" est souvent mal utilisé, car la douleur résulte principalement d'une dégénérescence plutôt que d'une inflammation. Cette confusion entraîne des variations dans le traitement et la gestion de la pathologie. Traitements et rééducation  : Il n'existe pas de méthode unique de traitement efficace... Les approches actuelles incluent : Une réhabilitation progressive  : Programmes d'étirement et de renforcement musculaire spécifiques au tendon. Des thérapies physiques  : Utilisation de modalités telles que l'ultrason, les ondes de choc ou la thérapie manuelle. L'éducation du patient  : Conseils sur la modification des activités et des techniques de course pour prévenir les récidives. Conclusion  : Comme vous l'avez donc compris, la tendinopathie d'Achille nécessite une approche multifactorielle pour son traitement, prenant en compte les facteurs individuels et les circonstances de survenue . Une méthode unique de traitement n'existe pas. Les thérapeutes doivent garder en tête, comme dans la majorité des cas, l'individualité de leur patient, et chercher ensemble la ou les meilleurs méthodes qui permettent de diminuer les douleurs et un retour au sport progressif. Références : Kakouris, N., Yener, N., & Prescudi, T. (2021)  Tarantino D, Mottola R, Resta G, Gnasso R, Palermi S, Corrado B, Sirico F, Ruosi C, Aicale R. (2023) VIDAL. Image : libre / Andrea Piacquadio from Pexels